→L’armement
On peut dire, même affirmer que les Allemands ont une certaine affiliation avec les armes à feu et cela est encore plus vrai à l’heure actuelle. On est donc en droit de se dire que la Bundeswehr possède un arsenal de qualité, ce qui est aussi vrai à l’heure actuelle, mais au début, l’industrie de l’armement n’était pas aussi florissante que maintenant. Elle s’est d’ailleurs développé, on peut le dire, avec la Bundeswehr et ces besoins croissant en armement. On peut d’ailleurs là aussi observer plusieurs évolutions dans la dotation en armement de nos chères amis Allemands.
À la création de la Bundeswehr, les râteliers sont désespérément vide et elle les remplie comme elle le peu. C’est à cette époque que la Bundeswehr adopte le FN FAL, renommé G1 (Gewehr/Fusil 1) pour l’occasion comme premier fusil d’assaut. Pour ce qui est de l’arme de poing, il fut décidé de réutiliser le P38, renommé P1 (Pistole/Pistolet 1) pour équiper les sous officiers ou officiers. Le UZI est choisi, équipé d’une crosse en bois pour devenir le MP2 (Maschinenpistole/ Pistolet Mitrailleur 2) comme pistolet mitrailleurs et sera plus tard disponible avec sa crosse repliable et nommé MP2A1. La mitrailleuse choisie sera une version chambrée en 7.62 OTAN de la célèbre MG42, la MG3 (Maschinengewehr/Mitrailleuse 3) d’on la cadence de tir fut légèrement réduite, car en effet, une mitrailleuse avec une cadence de 1500 coups/min n’est plus très utile. Enfin, on a pu voir sur quelques photos, des soldats allemands armés de fusil Lee Enfield No4 et de fusil-mitrailleur BREN. Mais tout ceci changera en 1953 avec l’arrivé d’un certain G3 qui ravira nos amis allemands et laissa un gout amer à la FN Herstal.
En effet, la Bundeswehr émit le souhait de pouvoir produire le FN FAL sous licence sur le territoire national, mais il se heurte à un refus catégorique de la FN Herstal. C’est alors que suite à un appel d’offre de Heckler&Koch propose son modèle issu d’un partenariat avec le constructeur espagnol CETME , le G3 Il s’agit d’un fusil d’assaut chambré en 7.62 OTAN et utilisant le de retardement de l’action par verrouillage par galets initialement développé pour la MG42 (oui encore elle, quand je vous dit que c’est une merveille) avec une fiabilité sans failles. Cette fiabilité fit de lui le fusil d’assaut occidental le plus exporté (avec le M16), au détriment du FN FAL. Le G3 fut également converti en fusil-mitrailleur, l’HK 23/G8 pour permettre aux unités de reconnaissance de pouvoir jouir d’un appui feu sans avoir à s’encombrer avec une MG3. Le MP2 fut lui aussi remplacé par le MP5, même si on peut encore le voir en dotation en 2015 !!! Et ceci resta ainsi jusqu’en 1990, le G3 connue bien deux évolutions, les garnitures bois fut remplacées par des garnitures en polymère donnant naissance au G3A3 et une version à crosse télescopique fut aussi développée pour le compte des Fallschirmjäger. Nommé G3A4, la crosse télescopique avait pour objectif de réduite l’encombrement de l’arme pendant le saut (les 1m du G3 en font en effet une belle canne à pêche).
En 1990, suite à la réunification de l’Allemagne, la Bundeswehr décide de change de fusil d’assaut, mais après la désastreuse saga du G11, les Allemands envisage trois possibilités : conserver le G3 malgré tout, utilisé les stocks des énormes arsenaux de MPiK 74 Est-allemand ou alors concevoir un nouveau fusil d’assaut. Et c’est donc la troisième solution qui est adoptée et c’est ainsi que naquis en 1997 le G36. Véritable patch work, le G36 utilise des chargeurs assemblables ressemblant à ceux du SIG 550, un garde-main faisant penser au FN FAL et à peu de choses près, la culasse d’un AR 18, mais le G36, malgré cela, reste une arme très fiable, précise (oui, contrairement à ce que dit la polémique) et modulable. Le G36 sera raccourcie pour donner naissance à la version K (pour Kurtz) à la demande des Fallschirmjäger (oui encore) pour en réduire son encombrement( le G36 mesurant lui aussi 1m) Le G3 n’est pas le seul à se faire remplacer, le P1 lui aussi fait ces adieux au service actif et ce voit remplacer par une version de l’USP, le P8, le MP7A1 fait aussi sont entrés dans la Bundeswehr à cette époque et on verra bientôt arriver la MG4, remplaçante de la MG3, mais en 5.56 OTAN cette fois-ci.
La dernière évolution de l’armement allemand interviens en même temps que le programme IdZ, le G36 et le G36K passe en version A2, récupérant tous les deux un nouveau garde-main pourvus de rails Picatinny. La MG3 n’est d’ailleurs pas retenue et sera définitivement remplacées par la MG4 progressivement (sauf sur les véhicule). Le P8 et le MP7A1 reste en dotation. Vers 2013, le G36 et le G36K connaissent encore une nouvelle évolution pour donner naissance au modèle A4, cette fois-ci, l’externe du G36 est entièrement modifié (sauf le corps qui reste le même) pour rendre l’arme encore plus ergonomique. Certaines rumeurs disent que la Bundeswehr pourrai prochainement adopter le HK416 A5 sous le nom de G38, mais il n’y a encore rien d’officiel.
Pour finir, la dotation en fusil de tireur d’élite est tout d’abord assuré par le G22 (Scharfschützengewehr/ Fusil de tireur d’élite 22), une variante allemande de l’AWS britannique, chambré en 7,62. Dotation complétée par les G24 et G25, des G22 en version 12.7 mm et par le G82, version germanique du M82. Les Allemands ne sont pas non plus en reste au rayon des lance-grenade avec tout d’abord le GMG, un lance-grenade automatique destinée à la protection des bases ou généralement montés sur des véhicules moyens. Ils utilisent aussi l’HK69, un lance-grenage mono-coup manuel indépendant qui commence à être rare, car remplacé par l’AG36, qui a l’avantage de se fixer sur le G36. Enfin, pour ce qui est du couteau de combat, la Bundeswehr utilise le KM2000 assemblé par Eickhorn.
→ Conclusion
Et voilà, vous voici arrivé à la fin de ce consistant dossier. Je tiens tout d’abord à vous dire que je n’ai que « sommairement » parlé du reenact Bundeswehr, en effet, je ne vous ai volontairement pas parlé de plusieurs unités (Fallschirmjäger, KSK, Feldjäger …) car il était question ici de la dotation théorique des soldats de la Bundeswehr. Sachez que plusieurs autres unités ont un choix beaucoup plus libre pour leurs équipements. Mais je ne peux pas en parler dans un seul et même dossier sous peine de le rendre beaucoup (énormément même) trop long.
Pourtant, ce dossier vous donne toutes les clefs pour que vous puissiez commencer à monter votre première uniforme de la Bundeswehr de toutes époques et pour tous les budgets. Si ce dossier vous a plu, n’hésitez pas à me le dire et je vous présenterai d’autres tenues de la Bundeswehr. Et si jamais ce dossier vous à donner envie en monter votre première tenue allemande, partagez-le dans les commentaire et dites nous si maintenant vous souhaitez rejoindre le côté allemand de l’airsoft (on a même des cookies, pour de vrais) et sur ce, je vous souhaites de bonnes fêtes de fin d’années et je vous dit à l’année prochaine sur Airsoft Flash Info.
Monter sa première tenue Bundeswehr : L'uniforme. — Airsoft Flash Info
[…] Cet article constitue la première partie de mon dossier traitant du reenact Bundeswehr, vous pouvez… […]