La saison hivernale, on l’aime ou on ne l’aime pas, mais quand on l’aime, l’enfant qui sommeille en nous veut absolument profiter de cette occasion pour jouer à l’airsoft en hiver et encore plus quand la neige est au rendez-vous. Je vous propose donc aujourd’hui de découvrir comment s’adapter le mieux à cette saison et pourquoi pas, vous donner envie d’aimer l’hiver si ce n’est pas le cas.
→ La tenue
Le choix de la tenue dépendra des conditions climatiques, hiver n’étant pas synonyme de neige, mais par contre il fait assez froid en général. Si jamais la neige n’est pas au rendez-vous, il vous suffira de vous servir de votre tenue habituel, mais bien évidemment, pensée à bien vous couvrir sous votre uniforme pour éviter la fameuse crève. Le meilleur choix est à mes yeux des sous-vêtements thermique, fin, léger et très pratique à l’usage, ils vous tiendront chaud sans pour autant être encombrant. Le seul défaut que l’on peut leur trouver serais surement leurs prix qui est assez élevée pour une utilisation de 3/4 mois. Enfin, il faut bien évidemment penser à avoir une paire de gants bien chaud, on a tous le souvenir de la perte de sensibilité d’on souffrent nos doigts par temps froid et cela peut s’avérer gênant pour manier sa réplique préférée.
Mais le meilleur avec l’airsoft en hiver, c’est quand le dimanche matin, un joli manteau neigeux d’un blanc immaculé a fait sont apparition et même si ça nous emmerde un peu sur la route, on l’adore la neige. Mais son apparition nous oblige de changer beaucoup plus de choses sur notre tenue et principalement le camouflage, car je dois avouer que mon fidèle uniforme Flecktarn deviens beaucoup plus repérable dans cinq centimètre de neige. Bien évidemment tout ce qui est dit dans la première partie (hors camo) reste vrai, mais en plus du froid, il faut maintenant devenir moins repérable. Et on peut trouver deux solutions pour adopter un camouflage hivernal.
On peut tout d’abord opter pour un « sur-camouflage », entendez par là conserver la tenue d’on vous vous servez habituellement et ajouter dessus un poncho ou un ensemble en camouflage hivernale pour faire de précieuse économie. Et les meilleurs à ce petit jeu sont nos amis allemands et leurs ponchos et ensemble en camouflage Schneetarn. Développé en 1963 dans une école de chasseur de montage, il fut très vite étendue à toute l’armée allemande et inspiras les camouflages russes et italiens. Diablement efficace, se camo ravira toute airsofteur souhaitant devenir pratiquement invisible (voir photo ci-dessous) et donc à prix modique, il vous en coutera environs 15€ pour le poncho et 45€ pour un ensemble complet à rajouter au-dessus de l’uniforme et en dessous du gilet (voir encore une fois photo ci-dessous).
On peut aussi, pour jouer à l’airsoft en hiver investir dans toute une nouvelle tenue et comme par un heureux hasard, énormément de nouveaux camos hivernal on fait leurs arrivées, Pencott Snowdrift, Multicam Alpine ou encore Kryptek Yeti. Bien évidemment, ces derniers sont déjà tous disponible dans de beaux et confortables uniformes, mais on a beaucoup plus de mal à trouver des gilets tactiques dans ces camouflages. Enfin, il est possible d’en faire confectionner sur mesure, mais le prix peut en dissuader beaucoup malgré une excellente qualité de fabrication (en général). Bien évidemment, vous pouvez utiliser votre gilet tactique habituel comme dans le paragraphe précédent.
La réplique :
La pratique de l’airsoft en hiver requière non seulement d’adopter une nouvelle tenue, mais aussi de bien choisir sa réplique. On peut bien évidemment la camoufler, mais toutes les répliques ne sont pas adaptées en hiver et certaine pas du tout. Les joueurs confirmés connaissent bien ces problèmes et comment les résoudre, mais profitons de cette occasion pour mettre tout cela au clair.
On peut déjà dire qu’un certain type de joueur est assez fâché avec le froid et il s’agit des GBBristes. En effet, les dégazages sont monnaie courante en cas de basse température même si les répliques possédant une carcasse en plastique résistent mieux au phénomène. D’ailleurs, pour mieux comprendre ce problème, ouvrons une petite parenthèse pour faire un petit rafraichissement de vos cours de physique. Un gaz sous pression est un fluide et à l’exception de l’eau, tout fluide soumis à des températures basses se contracte et donc perd en pression, ce qui empêche sur nos répliques la culasse de cycler comme il le faudrait et entraine donc un dégazage. Les répliques NBB, CO2 et HPA résiste mieux au phénomène (surtout l’HPA).
Les AEG sont évidemment insensibles au froid même si votre batterie risque de se décharger plus rapidement que d’habitude. La solution AEG peu aussi s’appliquer pour le backup via les AEP et la gamme de ces petites répliques c’est étoffée ces deux dernières années avec du cheap (Jing Gong, Cyma) et du high end (Tokio Marui) au format pistolet (USP, Glock 18, High Cap…) ou pistolet-mitrailleur (MP7A1, UZI, Scorpion…). Les répliques spring quant à elles sont totalement immunisées au méfait du froid. Enfin, totalement non, comme les AEG, certains joints Hop-up déteste le froid et perdre beaucoup en efficacité.
Conclusion :
Pour finir, je dirais que jouer à l’airsoft en hiver est avant tout un choix, comme certain préférerons les potatos aux frites, certains airsofteurs aimerons jouer en hiver et d’autre non. Mais si jamais on aime courir dans la neige avec un petit -5°C pour ce motiver, on découvre une toute nouvelle approche de notre loisir qui mettra à l’épreuve votre faculté d’adaptation.
Et vous, continuez vous à jouer à l’airsoft en hiver ? Et sinon, seriez vous prêt à sauter le pas et découvrir un monde ou le blanc sera votre meilleur ami comme ennemi ?
Benoit
Pour éviter la décharge des batteries ils vaut mieux les mettre au chaud dans la veste (sac zipé) près du torce et la branché avec un câble a la réplique qui passe par le col et peut éventuellement être scotché le long de la sangle a évité les Lipo pour leur risque d’explosion si on tir trop dessus